«Le design de l’Eclectic est sobre, c’est un cocktail de plaisir et de technologie», dixit Marianne Hollande, attachée de presse de Venturi. Sortie tout droit d’un film historique avec ses airs de calèche, la Venturi trois places est tout simplement la «première voiture au monde totalement autonome énergétiquement»!

Sur cette Eclectic au châssis tubulaire, les packs de batteries sont placés en sandwich sous le plancher du cockpit, le groupe motopropulseur avec moteur électrique et transmission continue faisant bloc avec le train arrière. Le toit est coiffé de 2,5 m2 de capteurs solaires qui autorisent – à condition que le soleil brille en permanence – une autonomie quotidienne de 7 km. On peut gagner 15 km en fixant une petite éolienne sur le toit lors du stationnement. On récupère aussi de l’énergie au freinage.

Prendre le volant de cette drôle de voiture ne manque pas de charme. Première constatation: l’Eclectic craque de partout! «Mais tout rentrera dans l’ordre avec la version de série, précise notre accompagnant, qui s’empresse d’ajouter que le Prince Albert roule volontiers en Eclectic.

A 47 km/h dans un tunnel (la vitesse est limitée électroniquement à 50 km/h), l’impression de vitesse est décuplée tant la voiture bourdonne. Après une heure et demie de route, le voyant de charge de la Venturi affiche encore une capacité de 66%. La recharge coûte 50 centimes d’euros, un solide argument quand on sait que Venturi conseille de changer les batteries tous les 3 ans et qu’elles coûtent entre 3000 et 4000 euros!




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